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Voyage en Islande

9 septembre 2019

Change de devises, moyens de paiement et péages

1 EUR représente environ 140 couronnes  islandaises (ISK) , et 75 EUR environ 10 000 ISK. Nous avions voulu convertir de l’argent en France mais notre bureau de change habituel n’avait pas cette devise. Nous avons donc retiré des espèces à l’arrivée de l’aéroport de  Keflavik. Les espèces nous ont très peu servi, car la quasi-totalité des règlements est possible voire obligatoire par CB. Typiquement, les stations service ne délivrent de carburant qu’avec utilisation d’automates. Et il y a très peu de distributeurs de billets, seulement dans les grandes villes.

Point essentiel pour l’utilisation de votre carte bancaire : penser à vérifier le plafond de votre carte. Si votre Visa est une carte classique, votre plafond risque d’être rapidement atteint avec la prise en compte de votre empreinte par le loueur de véhicule. C’est ce qui nous est arrivé. Fort heureusement, nous avions une seconde carte dite « Premier » avec un plafond supérieur. Il serait dommage de gâcher vos vacances en n’ayant pas anticipé …

L’Islande étant un pays à faible densité, des techniques modernes existent pour éviter la présence physique d’êtres humains : la lecture des plaques minéralogiques des véhicules est faite par caméra et il faut le savoir pour s’acquitter des péages. Typiquement, nous sommes tombés dans le piège à touristes que représente le tunnel d’Akureyri. Il n’existe pas de barrière physique au péage, seulement une indication difficile à saisir en roulant : en fait, vous avez 3 heures pour vous acquitter du péage sur le site : https://mitt.veggjald.is/express?language=en sinon vous serez taxé plus chèrement par votre loueur de voiture. Très peu d’indication : nous avons découvert cela par hasard lors d’une halte. Et nous avons trouvé le témoignage d’autres personnes victimes de la même situation (https://www.routard.com/forum_message/4748144/tunnel_nord_islande.htm

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9 septembre 2019

L'équipement

Etre prévoyant et emporter de France le matériel nécessaire

Nous avions consulté différents blogs qui conseillaient pour l’été de se doter de polaires, de manteaux coupe-vent  et  bonnets. Notre expérience nous a appris qu’il vaut mieux être paré  à toutes les possibilités en partant en Islande et que cette liste est bien insuffisante. Tout d’abord, parce qu’il existe des variations de température de 10° C entre le Nord de l’ile et le Sud. Nous avons connu des températures de 2°C au Nord avec des avis de neige en plein août (nous en avons d’ailleurs vu une fine pellicule blanche dans la région de Mytvan) et nous étions insuffisamment équipés. Nous avons dû alors acheter en catastrophe 3 doudounes pour résister aux

 

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3 éléments conjugués ; froid, vent, pluie. Acheter des équipements en Islande est extrêmement cher (450 euros pour 3 doudounes) et comme il n’existe pas de centres commerciaux partout sur le territoire, nous avons pu nous équiper à Akureyri (deuxième ville du pays) dans un centre commercial minuscule (http://www.glerartorg.is/en). Nous conseillons donc de s’équiper en France, quitte à payer un bagage en soute plutôt que de courir après une offre rare et chère.

               

Le matériel de base

Nous recommandons :

- des chaussures de marche et chaussettes de randonnée,

- des bâtons car même si les chemins sont balisés, ils ne sont pas toujours accessibles aux sportifs du dimanche et les bâtons soulagent et évitent les chutes,

- des polaires,

- des bonnets doublés en polaire,

- des gants de ski, le vent et la pluie passant dans les gants simples en laine ,

- des gourdes rigides,

- des sacs à dos avec une protection imperméable en cas de pluie,

- des pantalons de marche,

- des sur-pantalons coupe-vent et imperméables,

- des écharpes tour-de-cou,

- des doudounes en cas de froid,

- des vestes coupe-vent,

- des ponchos couvrant les bras et non des capes de pluie à pressions qui en cas de vent vous transformeront en drapeaux humains et ne vous couvriront pas suffisamment,

- des lunettes de soleil, qui prémunissent également du vent et de la réverbération sur les glaciers,

- des barres de céréales et fruits secs pour les randonnées,

- une petite trousse de secours, pansements anti-ampoules et couverture de survie pour les randonnées.

Comme au ski, nous avons empilé 3 couches. Les pantalons coupe-vent sont utiles pour éviter le froid: même s’ils ressemblent à des sacs poubelle, on les apprécie en bateau notamment. Privilégier les polaires et les matières imperméables.

Sans intérêt personnel à dénigrer ou encenser cette marque, nous avons eu des soucis avec certains articles achetés chez Décathlon :

- bâton de marche premier prix (10 euros) : le modèle référencé ci-dessous a cassé au bout de deux balades (https://www.decathlon.fr/1-baton-a200-noir-id_8493796.html). En revanche, le modèle à 15 euros (https://www.decathlon.fr/1-baton-mh500-bleu-id_8492574.html) a résisté et est plus commode à régler 

 

- capes et poncho : la cape est à bannir (https://www.decathlon.fr/poncho-arpenaz-10l-adulte-blu-id_8084715.html) car elles sont de mauvaise qualité avec des pressions qui ne tiennent pas. Privilégiez  un poncho de bonne qualité qui couvre les bras et est près du corps en cas de grand vent. Nous vous recommandons la référence https://www.decathlon.fr/poncho-arpenaz-40l-taille-l-xl-id_8302449.html

9 septembre 2019

Faire ses courses en Islande

Considérant les prix pratiqués dans les restaurants, la fréquentation des supermarchés est quasiment incontournable. Il existe peu d'enseignes de magasins d'alimentation en Islande : Bonus est certainement la plus répandue. Il s'agit de supermarchés dont le logo représente un cochon-tirelire rose sur fond jaune, symbole des économies qu'on est censé y réaliser. La réalité est différente, car même les biens de consommation courante sont environ 1,5 à 2 fois plus chers qu'en France. Certains supermarchés sont susceptibles de vendre des timbres.

En termes de choix, les supermarchés s'assimilent à des LIDL en France : beaucoup de produits industriels, de snacking. Il n'existe pas de plats cuisinés en conserve, uniquement des plats surgelés. Le choix est limité en fruits et légumes, sauf pour les bananes : l'Islande étant étonnamment le premier producteur (hors outre-mer) de bananes en Europe, grâce aux serres chauffées par l'énergie géothermique.

L'eau du robinet est excellente en Islande : nous vous conseillons de remplir votre gourde plutôt que d'acheter des bouteilles d'eau : plus économique et plus écolo.

Vous trouverez également en supermarché de la viande de mouton sous vide, du poisson séché qu'on pourrait assimiler à des chips : c' est mangeable mais pas l'extase.

Le Skyr est le yaourt local. Epais, il est vendu dans plusieurs parfums, en versions solide et liquide : là encore, c'est bon mais pas révolutionnaire.

Nous vous conseillons le saumon sous toutes ses formes : il est vendu beaucoup moins salé et plus savoureux qu'en France. Il est vendu notamment en tranches, bien utile pour les sandwichs de randonnée, quand les tranches de salami ou de jambon sont parfois indigestes.

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Si vous ne trouvez pas de supermarché, vous aurez toujours la possibilité de vous alimenter dans les stations-service qui proposent le plus souvent de la restauration de type 'hot dog" ou hamburgers, ainsi qu'un mini-market. 

 

9 septembre 2019

14ème jour Reykjavik-Keflavik

Dernier jour de notre périple. C'est toujours triste de devoir remballer les valises en se disant que la prochaine fois qu'on les ouvrira ce sera en France. Mais en attendant, un programme chargé nous attend.

Comme nous n'avons pas pu voir de baleines à Husavik, pour cause de mauvais temps, nous misons tout sur Reykjavik : des excusions sont possibles depuis le port pour voir des baleines et des macareux. Quelques jours auparavant, nous avons réservé un "combo" (combiné) pour voir les deux espèces sur le site : https://specialtours.is/combo_tours/whales-and-puffins/. C'est notre  dernière occasion de voir des baleines avant de repartir.

La prestation s’articule autour :

-          d’une sortie « baleines » sur un bateau assez gros en trois heures. Des tenues entières de protection sont à disposition dans le bateau pour se protéger des intempéries et du froid quand on sort sur le pont du bateau. On est un peu habillé en cosmonaute, mais c’est pour la bonne cause.  Wifi aléatoire, cafétéria, toilettes, le bateau est confortable. Malheureusement, il n’y a aucune garantie de voir les cétacés. Pour notre part, nous les avons très peu vus, de loin et furtivement. Ce n’est pas une science exacte et nous respectons les bêtes. Plusieurs bateaux entouraient les baleines. En revanche, nous avons eu la chance de voir des dauphins. Peut-être aurions eu plus de possibilité de voir ces animaux à Husavik, dite capitale des baleines … C’est comme ça …

 -          d’une sortie « puffins » sur un bateau plus petit en une heure. Pas de tenue fournie. Nous vous conseillons  de vous couvrir chaudement, avec des pantalons coupe-vent. Le bateau permet d’approcher d’une sanctuaire où les macareux nichent. Ils sont appelés « Puffins Lundi » Il s’agit de macareux « moines ». On les voit voler au ras de l’eau. Ils sont surprenants car plus petits que nous ne l’imaginions et la vitesse à laquelle ils se déplacent.

 

puffin géant 2   DSC07443

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 puffin reykjavik 2   Puffin reykjavik

sortie bateau reykjavik 2   sortie bateau reykjavik

 

En résumé une prestation en demi-teinte, dont la réussite dépend du bon vouloir des animaux qu’on vient admirer et qui n’ont pas grand-chose à faire de notre présence.

 

 

Nous terminons la seconde sortie en mer vers 14h et nous décidons de passer le reste de l'après-midi à Reykjavik. Boutiques de souvenirs, salon de thé : nous divaguons dans la ville. Le centre ville est vraiment minuscule, car nous l'avons déjà vu la veille. Nous dînons tôt. 

 

 

 

 

9 septembre 2019

13ème jour Selfoss-Reykjavik

Reykjavik est certainement la capitale la plus petite qui nous ait été donné de voir. On pourrait comparer le centre ville à une ville de province française. Il y a peu de choses à voir à part une rue principale rassemblant essentiellement des boutiques pour touristes. Nous avons passé peu de temps dans la ville (une journée en cumulé) et cela nous a paru plus que suffisant. Il n’y a pas à proprement parlé de vieilles pierres, ni de monuments notables.

La ville dispose d’un front de mer qui est longé par une route. On y trouve le  Drakkar Sólfar ou voyageur du soleil, et l’Opéra (Harpa) qui ne présentent pas vraiment d’intérêt. 

Le plus intéressant est certainement le street art qui s’affiche au coin des rues. Quand nous avons visité la ville, la gay pride venait de s’achever et de nombreux magasins ou sites arboraient encore des décorations arc-en-ciel, jusque dans la nef de l’église Hallgrímskirkja qui surplombe la ville.

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9 septembre 2019

12ème jour Vik-Selfoss

en cours

9 septembre 2019

9/10/11ème jours Hofn-Vik

9ème jour

C'est sous un joli soleil que nous commençons cette 9ème journée. Les paysages tout autour de notre maison sont magnifiques.

Vue glacier Vatnajokull     Vue sur le glacier Vatnajokull

Cheval blanc

Nous partons ce matin en direction de la lagune de Jakusarlon à une quarantaine de kilomètres. Il s'agit d'une lagune dans laquelle des icebergs de toutes tailles se détachent de l’immense glacier Vatnajökull et se jettent dans l’océan Atlantique. Le spectacle est assez incroyable. 

Diamond Beach, la plage des diamants de glace. Après s’être détachés, les icebergs de la lagune de Jökulsárlón continuent  leur chemin vers l’océan… La plage se trouve juste de l’autre côté de la route n°1. Les icebergs viennent ensuite se briser contre la plage par la force des vagues. Son surnom, « plage de diamant » lui vient du reflet du soleil qui font scintiller les blocs de glaces. C’est superbe !

Pique-nique aux pieds de la langue glacière Kviárjökull et rencontre avec Jaimie

Petite randonnée vers Cascade de Svartifoss

Pierre de basalte 'parvis de l'église"

 

Canyon Fjaðrárgljúfur

puis arrivé à une trentaine de kilomètres de Vik pour 3 nuits

 

 

9 septembre 2019

8ème jour Egilsstadir-Hofn

Aujourd'hui nous prenons la route pour revenir dans le sud-est de l'île. La route est encore une fois magnifique, les fjords qui se succèdent nous offrent un spectacle incroyable. Nous sommes aussi subjugué par les plages de sable noir.

fjord de l'est  fjord dans l'est

montagne dans les fjords de l'est    route de l'est vers Hofn

Plage de sable noir avant Hofn  plage sud-est avant d'arriver à Hofn

 

Vue côté est du Vestrahorn   vue montagne juste avant Hofn

Nous quittons les fjords de l’est en fin de matinée pour arriver du côté de Höfn, une petite ville aux portes du parc national de Vatnajökull. A la sortie du long tunnel des fjords, nous nous arrêtons à la plage de sable noir de Stokksnes. Pour y aller, il faudra débourser la somme de 900 ISK par personne. Le site est sublime avec le Vestrahorn en arrière plan, on a l'impression d'être seuls au monde. Un énorme coup de coeur pour cette plage, nous y sommes resté d'ailleurs très longtemps :-)

Plage de Vestrahorn   Vue plage du Vestrahorn

Reflet du Vestrahorn  Vue du Vestrahorn

Ma femme se promenant sur la plage de Vestrahorn  Ma fille courant sur la plage de Vestrahorn

En milieu d'après midi nous prenons la direction du glacier Skalafelljokull pour une randonnée de 2h30. C'est une randonnée qui fait une boucle avec des points de vue splendides sur le paysage glaciaire du Parc national de Vatnajokull. Une expérience incroyable car c'est pour nous une grande première de voir un glacier d'aussi près. Le départ de la randonnée a lieu au gîte de Skalafell, tout proche de la route n°1. Pour cette randonnée nous nous sommes aidés du petit guide Rother sur 63 randonnées en Islande. Il est très bien conçu, tout y est bien expliqué, les points de départs, les difficultés....Il nous a bien servi pour toutes nos randonnées. Nous prenons de la hauteur dès le début de la randonnée, la montée est assez rude et se fait en deux temps. Au bout d'1/2h, nos efforts sont récompensés par une vue fabuleuse sur le glacier....Nous sommes très impressionnés. Nous nous sentons si petits face à cette nature que nous restons à admirer pendant de longues minutes. Nous sommes littéralement éblouis au sens propre et au sens figuré. Le retour est plus compliqué. Nous sommes encore sous le choc des paysages que nous venons de voir et, sans doute par manque de concentration, nous nous trompons de chemin. Après un petit moment de doute,  nous parvenons à retrouver une portion balisée du chemin et nous pouvons regagner notre voiture. Nous vous conseillons cette fabuleuse randonnée d'autant plus qu'il n'y a aucun touriste. Pour info nous avons mis 4h pour cette randonnée, il faut dire que nous avons fait de longues pauses :-)

Vue glacier Skalafell   Autre vue glacier Skalafell

détail glacgier Skalafell  Morceau de glace aux pieds du glacier Skalafell

 

Langue glacière Skalafell avec reflet   langue glacière Skalafell

Après cette journée riche en émotions c'est près de Hofn que nous passons la nuit. Un logement simple et propre avec une vue sur le glacier Vatnajokull et entouré de chevaux.

9 septembre 2019

7ème jour Reykjahlio-Egilsstadir-Hengifoss-Seydisfjordur

Aujourd'hui nous partons vers l'est et la ville de Egilsstadir. La pluie s'est enfin arrêtée.

La route de Myvatn à Egilsstaðir est fantastique. Nous traversons des paysages vierges, sans aucune habitation et une route unique.

route vers egilsstadir 2     route vers egilsstadir

Une fois arrivés à Egilsstadir en milieu de matinée, nous prenons vers le Sud pour notre randonnée de la journée : destination les cascades de Litanesfoss et de Hengifoss. Une fois sur le parking, un petit sentier assez raide monte en direction des deux cascades. Après 30 min de marche, la cascade de Litanesfoss se dévoile. La chute d'eau est superbe ornée de colonnes de basalte. Après avoir passé Litanesfoss, le sentier poursuit son chemin sur des pentes plus douces et au sommet d'un monticule, on aperçoit enfin Hengifoss. Le spectacle est saisissant : une chute d'eau de 128m de haut avec des strates rouges. Nous prenons notre pique-nique, sandwich au saumon fumé (pour changer !) en admirant cette sublime cascade. Un moment magique !!! La randonnée est un peu exigeante physiquement mais cela vaut vraiment le coup. C'est la chute préférée de Papa Ours.

Chute de Litenesfoss   Vue sur la vallée de Lagarfljot

vue de la cascade Hengifoss    Chute d'Hengifoss

Au milieu de l'après-midi, nous prenons la direction de Seyðisfjörður, un magnifique petit village coincé au fond d'un fjord. La route qui y mène est elle aussi superbe avec un grand col à gravir, avant de redescendre sur le fjord. C'est sur cette route que "Walter Mitty"se lance dans une descente vertigineuse en skate board (film "La vie rêvée de Walter Mitty"). C'est un petit village de pêcheur avec des maisons colorées qui donnent un charme fou à ce petit village. Nous prenons un bon chocolat chaud avec vue sur le fjord.

 vue de Seydisfjordur     village de Seydisfjordur

Eglise de Seydisfjordur   maison à Seydisfjordur

Maison bleue à Seydsifjordur    maison jaune à Seydisfjordur

Nous passons la nuit dans une chambre à Egilsstadir. L'endroit et la chambre sont sans charme particulier mais propre.

 

 

9 septembre 2019

4ème jour Saudarkrokur-Akureyri-Husavik

Aujourd'hui direction Akureyri, la deuxième ville d'Islande....

Arrivés la veille à Saudarkrokur sous la pluie, réveil le matin sous la pluie....la journée s'annonce humide. Nous annulons la balade jusqu'au village de Siglufjordur car le temps est exécrable, on ne verrait pas les paysages. On se rend donc directement à Akureyri. La ville est située à 50 km au sud du cercle polaire, nichée au fond du plus long fjord islandais (60 km), l'Eyjafordur.

Arrivés à Akureyri, on se met en quête d'un centre commercial pour acheter trois doudounes car en plus de la pluie il fait froid, voire même très froid. Le thermomètre ne dépasse pas 4° en pleine journée depuis la veille. Nous trouvons un petit centre commercial et sans doute le seul dans la région. Les premières doudounes que nous voyons sont hors de prix mais finalement nous en trouvons à un prix correct pour l'Islande (environ 13000 couronnes islandaises soit environ 100 euros).

Nous partons ensuite visiter le centre de la ville, un centre ville petit mais plutôt mignon avec de jolies maisons colorées. Nous décidons aussi de rester manger sur place. Nous trouvons un restaurant pas trop cher : le Akureyri Fish and Chips. L'accueil est sympathique dans un lieu convivial. Le fish and chips et le fish burger de notre fille sont bons et très copieux par contre le coleslaw est minuscule. Nous avons aussi testé le fameux Hardfiskur, du poisson séché qui se mange avec du beurre. Expérience mitigée, ce n'est ni mauvais, ni bon.

   maison Akureyri    Maison jaune Akureyri

    Fish and chips akureyri poisson séché

Direction Husavik, la capitale islandaise pour l'observation des baleines avec son joli petit port de pêche en début d'après-midi. Nous avons réservé une balade de 3h auprès de North Sailing. La sortie est malheureusement annulée à cause du temps. La déception est grande car déjà l'année dernière notre sortie en mer en Ecosse avait été annulée pour les mêmes raisons. Voyant notre désarroi, la personne de l'accueil nous propose gentillement le musée de la baleine ou le centre géothermal Geosea....ce sera les bains!!!!!

Eglise à husavik

Les bains Geosea sont une belle découverte qui nous aident à oublier notre déception. Le cadre est magique, des bains à débordements à flanc de falaise avec vue sur la mer et en arrière plan le phare. Le temps est affreux, pluie, vent et 5° à l’extérieur mais l'eau est à 35°....Notre première expérience des bains islandais est une réussite et un vrai moment de détente :-). Les installations sont hyper modernes (bracelet électronique) et propres. Il faut juste savoir que les vestiaires sont collectifs (hommes et femmes séparés quand même) et qu'il faut se doucher à l'islandaise : tout nu. Il y a même un schema explicatif vous indiquant qu'il faut vous laver les cheveux, les aisselles et les parties intimes... le plus marrant finalement est qu'une fois lavé et mouillé il faut remettre son maillot lol.

Centre géothermique de Geosea

On se rend ensuite au Arbot hotel, notre étape pour la nuit. Ce fut sans doute la pire des chambres que nous ayons eu durant notre voyage. La chambre est minuscule (on ne peut même pas ouvrir notre valise en deux!!!!!), des planches de bois servent de sommier et pour finir elle est très humide. En plus nous avons eu la malchance de tomber avec un groupe d'une quinzaine de personnes qui ont investi la cuisine avec un certain sans gêne.

 

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